ll ne reste plus que deux périodes pour départager les meilleurs et éviter à d’autres la présentation d’un résultat par trop mitigé. Certains pourront se dire qu’ils n’ont pas eu de chance, qu’ils ont été mal conseillés et que leur stratégie était néanmoins bonne. Pourtant dans les affaires,  seul le résultat compte, il ne faut pas chercher là une morale ou une justice, cela est comme ça …. Cependant dans notre simulation comme dans l’économie réelle, la rigueur de gestion, le savoir faire technique, le réalisme et un certain opportunisme sur le marché sont des clés de  la réussite rarement  démenties.

 Les prochaines décisions n'apporteront pas de nouveaux évènements, si ce n'est la poursuite des  OPA, les marchés et la conjoncture qui continuent à évoluer. Vous devez vous référer aux études de marché et aux résultats pour vous tenir informés.

 Vous maîtrisez à présent la logique de l'exercice, nos derniers conseils restent les suivants :

 - informez-vous ;
- concentrez-vous sur votre stratégie ;
- optimisez entre-elles vos politiques commerciales, production et financière ;
- quoi que vous fassiez, recherchez les points au classement ;
- si vous êtes victimes d'une OPA, ne vous découragez pas, tout est encore possible ;
- commencez dès à présent la présentation finale, quitte à le compléter une fois la simulation terminée.

Bonne chance.

Le montant maximum des heures supplémentaires passe à 20% à partir de la période 9.

Et non l’OPA et l’augmentation de capital n’ont pas été gratuites pour l’entreprise. Elle a du investir dans des campagnes de communication vers les actionnaires afin de les convaincre, soit de vendre leurs actions(OPA), soit d’en racheter de nouvelles (augmentation de capital). Ces dépenses constituent des charges qui s’élèvent à :

• 2400 milliers d’euros pour l’augmentation de capital
• 1200 milliers d’euros pour l’Offre Publique d’Achat qu’elle est réussie ou échouée.

Ces dépenses pour ne pas inquiéter les nouveaux ou les anciens actionnaires qui exigent toujours de meilleurs résultats seront réparties sur trois ans : l’année où elles ont été effectuées et les deux années suivantes, elles apparaissent dans dotation aux amortissements hors exploitation dans les charges.

Au bilan elles figurent dans le poste  immobilisations incorporelles. On considère ces charges comme des investissements qui doivent être amortis.

Le recours massif à l'emploi de personnels intérimaires a mis le feu aux poudres du conflit social lié à l’adaptation de la loi sur les 35 heures et à la forte hausse des rémunérations l'année dernière. Devant le mécontentement d’une partie des travailleurs qui souhaiteraient travailler plus à condition de gagner plus et ceux qui souhaitent le maintien des avantages acquis, le Gouvernement et les partenaires sociaux se sont rencontrés pour assouplir les contraintes liées à une diminution excessive du temps de travail. Le Patronat et les Syndicats ont signé un protocole qui porte sur les trois prochaines années :

· Le contingent maximum d’heures supplémentaires passe de 10 à 15 %
· La rémunération globale de la MO en heures normales restera stable jusqu'à la période 8
· La rémunération des Heures Supplémentaires ne sera pas réévaluée.

Les partenaires ont convenu de se revoir dans un an pour négocier un intéressement des travailleurs indexé sur le développement du secteur des sports de glisse.

Côté employé, cet accord est bien perçu car il devrait permettre un accroissement substantiel des rémunérations individuelles grâce aux heures supplémentaires. L’entreprise, quant à elle pourra disposer des moyens humains pour accroître sa production et développer ses positions sur le marché des surfs. L’optimisme est donc de mise.

 Les entreprises entrant sur le marché des surfs accumulent les erreurs : prix inadaptés aux réalités du marché, stocks insuffisants, publicité incohérente .... On note une nette différence entre ces entreprises et celles ayant déjà un à deux ans d'expérience. Celles-ci ont pu ajuster leur politique commerciale et profitent à plein de la hausse du marché qui a plus que doublé en l'espace de deux années.